Les joies des transports en commun ou 30 heures en Transmongolien (14 & 15/07/09)
Quitter Pékin et ses odeurs nous enchante, après avoir bataillé dans les rues et le métro pékinois sous le poid de nos sacs nous arrivons enfin, billets en main, sur le quai de la gare. Le précieux sésame aura finalement été obtenu facilement depuis une petite agence située en face de la gare centrale (le délai de 10 à 15 jours annoncé par les experts ès china des forums de voyageurs s'est réduit à 1 jour... en revanche le prix s'est avéré largement supérieur à celui évoqué sur ces mêmes forums).
Enfin, nous voilà sur le quai où le rutilant Transmongolien nous attend...
© Mas/Salvaggio
Et c'est parti pour 2000 km à la vitesse d'un poney au galop, soit 30 heures de train en charmante compagnie, savoir un coréen qui ne nous adressera pas un seul mot (excepté quelques ronflements ou grognements) ni un seul regard (à gauche sur la photo ci-dessous).
© Mas/Salvaggio
Vous me direz, mais comment s'occuper pendant 30 heures dans un train face à un coréen visiblement peu loquace, et bien c'est assez simple on dort et quand on ne dort pas on mange, on boit ou on s'ennuie... (Ah non, pas moi, j'avais un super bouquin... et Jérôme non vu qu'il n'y avait plus de place dans son sac pour en prendre un).
Les deux premières heures, le paysage est distrayant mais rapidement il devient désertique et uniforme. La monotonie du voyage est cependant entrecoupée de quelques arrêts dans des villes chinoises au nom imprononçable. Le wagon restaurant (le seul à être climatisé) est le repère du personnel de bord qui vient y siffler quelques bières ou fumer des cigarettes... nous y passerons quelques heures pour se restaurer et s'y désaltérer pour la plus grande joie de Morgane...
© Mas/Salvaggio
© Mas/Salvaggio
Après 15 heures de route nous voilà enfin dans la dernière ville chinoise avant la frontière : Erlian (3 heures d'arrêt pour modifier les essieux du train et permettre la suite de notre parcours sur le chemin de fer mongol). A notre descente (obligatoire) du train, les hauts parleurs de la gare diffuse un improbable "say you, say me" de Lionel Richie en version instrumental... à mourir de rire malgré l'heure tardive et la fatigue accumulée.
Une fois repartis, nous traversons quelques dizaines de minutes plus tard la frontière mongole et subissons un dernier et interminable contrôle de la part des douaniers mongols... nous pouvons désormais dormir (il est tout de même 1h40 du matin)
© Mas/Salvaggio
A notre réveil, nous pouvons observer les vertes étendues de la steppe mongole. Le train soulève par moment un nuage de sable qui s'engoufre dans les compartiments. Dans 5 heures nous serons enfin à Ulan Bator.
© Mas/Salvaggio
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Les deux premières heures, le paysage est distrayant mais rapidement il devient désertique et uniforme. La monotonie du voyage est cependant entrecoupée de quelques arrêts dans des villes chinoises au nom imprononçable. Le wagon restaurant (le seul à être climatisé) est le repère du personnel de bord qui vient y siffler quelques bières ou fumer des cigarettes... nous y passerons quelques heures pour se restaurer et s'y désaltérer pour la plus grande joie de Morgane...
© Mas/Salvaggio
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Après 15 heures de route nous voilà enfin dans la dernière ville chinoise avant la frontière : Erlian (3 heures d'arrêt pour modifier les essieux du train et permettre la suite de notre parcours sur le chemin de fer mongol). A notre descente (obligatoire) du train, les hauts parleurs de la gare diffuse un improbable "say you, say me" de Lionel Richie en version instrumental... à mourir de rire malgré l'heure tardive et la fatigue accumulée.
Une fois repartis, nous traversons quelques dizaines de minutes plus tard la frontière mongole et subissons un dernier et interminable contrôle de la part des douaniers mongols... nous pouvons désormais dormir (il est tout de même 1h40 du matin)
© Mas/Salvaggio
A notre réveil, nous pouvons observer les vertes étendues de la steppe mongole. Le train soulève par moment un nuage de sable qui s'engoufre dans les compartiments. Dans 5 heures nous serons enfin à Ulan Bator.
© Mas/Salvaggio
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